Team-Azerty

Normandie: 1944-2004

Dernière modification :  Mardi 24 Novembre 2015

Page 1 : Introduction

À l'occasion du 60° anniversaire du débarquement en Normandie, je me suis rendu sur place afin de profiter de ces commémorations qui s'annonçaient comme historique à l'image de ce que fut l'évènement, 60 ans plus tôt... Sur tous les clichés pris durant ces 3 jours, il m'a été très difficile de faire un choix, et finalement j'ai préféré vous montre un peu l'envers du décor, les coulisses de l'évènement, bref autre chose que ce que la TV a montré... J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi durant ces 3 jours!

Page 2 : Bloody omaha

L'histoire :


L'image la plus connue du débarquement
Si l'histoire a plus retenu Omaha des autres plages, c'est sans doute parce qu'elle a été l'épisode le plus sanglant de cette journée du 6 juin 1944 (mais aussi parce qu'elle a été la plage la plus cinématographiée par la suite). Le secteur Omaha se situe entre Vierville est Colleville, il est divisé en 4 têtes de pont: Charlie (ouest de vierville) , Dog (est de vierville) , Easy (St Laurent sur mer) , Fox (Colleville sur mer) .L'heure du débarquement a été fixé à 6h30 (comme pour Utah), soit une heure après le début de la remontée de la marée.
La mer d'Omaha est plus agitée qu'ailleurs (vagues de 2m de haut), ce qui rend très difficile le débarquement des chars amphibies. Ainsi sur 31 chars, seul 5 ont réussis à débarquer, les autres ont coulé au large peut après leur mise à l'eau. Mais les difficultés ne s'arrêtent pas là, la plage est fortement protégée: les bombardements de la nuit ont miraculeusement épargnés les défenses côtières, mais surtout les unités de la 352° DI Allemande sont beaucoup plus nombreuses que prévu.
A 6h35, la 1° division Américaine (5° corps d'armée) débarque. Arrivé à 400m du rivage, un déluge de feu coupe le silence qui régnait jusqu'à présent. Dans un bruit infernal, les premières troupes posent le pied sur la plage. C'est une véritable boucherie, extrêmement lent en raison de leur pacage et des vagues, les soldats sont de vraies cibles vivantes, et ceux qui survivent pour se masser s'abritent en contrebat des défenses allemandes hébétées par l'épreuve et transit par le froid (pourtant nombre d'entre eux ont déjà vécu l'épreuve du feu). À mesure que le temps avance, les péniches et les troupes s'entassent sur le bord de la plage sans qu'une percée ait lieu. Le paysage est chaotique, les épaves des chars en brûlant dégagent une épaisse fumée noire, les corps des cadavres flottent parmi les épaves remontées pas la marée. A 9h, la situation est si catastrophique que le Lieutenant Général O.N. Bradley commandant la 1° armée US songe à abandonner la plage d'Omaha et d'envoyer les futures vagues d'assaut sur Utah où la situation est clairement différente.
Le sursaut vient des officiers comme le Général Norman Cota de la 29° DI, qui indifférent aux balles cours à l'intérieur des terres armées d'un simple colt, le colonel Taylor du 19RI quand a lui prononcera ses phrases qui resteront célèbres: "Il n'y a que 2 sortes de gars qui vont rester sur cette plage: Les morts et ceux qui vont mourir! Alors, foutons le camp d'ici en vitesse". Les troupes remotivées les suivront et peu à peu la percée sera faite...Deux destroyers s'approcheront également des côtes et écraseront sous leurs obus la batterie des moulin. Affaiblis, à cours de munitions, et sans renfort, les allemands (ils déclareront même par radio "Trop de cibles") sont neutralisés. En fin de matinée seulement, la catastrophe est évitée, et la plage est nettoyée.

La phrase historique:


Outre les célèbres paroles du Colonel Taylor, Ernest HemingWay correspondant de guerre du Collier's écrira ces phrase: "Par petit groupes nos soldats durement éprouvés quittent la plage. Devant nous s'étend un paysage verdoyant... Je vois de belles prairies, un village bombardé, mais pas un ennemi en vue! Et pourtant les morts jonchaient la plage... J'ai l'impression d'avoir rêvé le cauchemar d'Omaha la sanglante"
Une plage sacrément bien défendue Une fois nettoyée la plage peut enfin déverser véhicules et hommes en toute sécurité

La plage:


La plage d'Omaha de collevile-sur-mer est surplombée par le cimetière américain, il ne reste pas grand-chose du mur de l'atlantique, mais certains vestiges et la physionomie de la plage peuvent facilement vous replonger dans ce qu'était la plage 60 ans plus tôt.
D'ici les Allemands faisaient une véritable boucherie Certains débits de bateaux sont encore visibles à marée basse
Des dunes qui ont sûrement semblé être infranchissables il y a 60 ans, mais qui aujourd'hui sont envahis des touristes

Les cérémonies:


Vous avez certainement vu les cérémonies officielles sur les grandes chaînes publiques, je vous propose donc des images inédites d'un tir de canon de l'époque..
Notez la droiture des militaires US
Une pièce remarquablement bien conservée! Tout aussi impressionnant vus de la plage!

Page 3 : Utah beach

L'histoire:


Le secteur d'Utah se divise en 2 têtes de pont: Tare (Les dunes de varreville) et Uncle (à la madeleine).
Comme à Omaha, le débarquement est prévu à 6h, mais un fort courant dévies les barges de la 4° DI (7° corps) à plus un kilomètre de leur objectif initial. Cela n'est pas un mal pour celle-ci, en effet, proche des terres inondées, cette partie du mur de l'atlantique est une vraie passoire, seule une casemate avec un canon est là pour défendre (elle restera muette). Ainsi, les soldats franchement débarqués atteignent le rivage avec comme unique bruit le doux clapotis des vagues et le ronflement des bateaux et des chars. Les 600 hommes se regroupent assez rapidement sur la plage autour du Général Théodore Roosevelt (Fils aîné du président des USA) seul général à être débarqué lors de la 1° vague. Ils mettent hors de combats sans grande perte la casemate et rejoignent vers les 13h la 101° Air borne parachutée dans la nuit à Ste Marie du mont.

Vue aérienne de la plage
Un débarquement plus aisé qu'à Omaha

Les cérémonies


Des grandes tribunes étaient installées sur la plage ainsi qu'un important cordon de sécurité. J'ai pus assister à une répétition de la cérémonie (qui avait lieu le lendemain) d'une escouade qui défilait puis qui tirait au canon:

Une dernière répétition avant la cérémonie du lendemain

La plage:


Tout comme la plage d'Omaha, la plage d'Utah force le respect. D'autant plus qu'à marée basse, j'ai pus voir un reste de péniche de débarquement.

Voilà la vue qu'ont eue les soldats lorsqu'ils ont débarqué
Encore des restes de bateaux au loin
Une plage bien calme maintenant


Un reste de barge de débarquement coulée il y a 60 ans
La stèle de la 2° DB au loin


Espace mémoire à la madeleine:


C'est sur cette 2° tête de pont qu'a été construit un mémorial et un musée. Nous pouvons y voir des véhicules comme l'alligator, une pièce extrêmement rare puisqu'il n'y en avait pas plus d'un dixième lors du débarquement. C'est également à la madeleine que début la "Liberty Highway" , qui passe par Cherbourg, St mère l'église, carentant, coutances, St lô etc.

Une péniche de débarquement Un alligator
Borne 0 de la voie de la liberté

Les défenses allemandes:


Toujours à la madeleine, nous pouvons voir des anciennes défenses allemandes laissées intactes, dont les fameux hérissons tchèques provenant des lignes de fortification tchécoslovaques d'avant-guerre. Invisibles à la marée haute, ils éventraient les péniches.

Un canon qui a fait des ravages il y a 60 ans
Un ancien blockhaus
Des hérissons tchèques pour éventrer les péniches

Hommage à la 2Division Blindée:


C'est sur la plage d'Utah, et plus précisément à Les dunes de Varreville (tête de pont Tare) que le Général Leclerc a débarqué le 6 juin 1944. Ainsi une stèle est là pour rendre hommage à cet homme qui a libéré Paris.

Un car léger et un Half-Track de la 2° DB commandée par le Général Leclerc
La stèle rendant Hommage au général
Un char Sherman de la 2° DB

Page 4 : Sword la française et le port d'arromanche

Le pont artificiel d'arromanche:


Un peu d'histoire:


Le drame de Dieppe a fait prendre conscience aux alliés que la prise d'un pont déjà existant était une mission quasi impossible. En effet, la place très fortement protégée serait tout aussi longue à prendre qu'à réparer. Il devint évident que la construction d'un pont artificiel était nécessaire. Ainsi 2 sites ont été choisis: Arromanche (dans le secteur Gold) et Saint-Laurent-sur-mer (dans le secteur Omaha). Fabriqué dans le plus grand secret, les caissons phoenix (dont les plus gros mesuraient 70m 20m de haut et 15m de large pour un poids de 7032t) sont ramenés par mer et assemblé sur place. La lenteur de l'installation de ces caissons étant trop lente, 17 vieux navires furent coulés pour réaliser une digue. Assemblés entre le 9 et le 18 juin, les 3 quais flottants permettent de décharger 280 navires/jour. Malheureusement, une tempête sans précédent s'abat du 19 au 21 juin abîmant fortement les 2 ports. Celui de Saint-Laurent sur mer sera abandonné et ses éléments serviront à reconstruire celui d'arromanche, qui fin juin put de nouveau réceptionner 4 000t de fourniture par jour.

Vues aériennes du pont, et déchargement des navires

Le pont aujourd'hui:


Du port il ne reste aujourd'hui plus des ruines visibles à marée basse, mais les musées de la ville permettent de revoir en maquette et en image ce qui fut le plus grand port artificiel du monde.

Des restes de caissons Phoenix
C'est ici que passaient les pontons
Une digue au loin
Aujourd'hui les éléments qui permettaient le passage des véhicules s'exposent


Les festivités:



Le gros des festivités retransmises à la TV le dimanche après midi s’est déroulé sur le site d'arromanche. Mais le vendredi a eu lieu un évènement tout aussi intéressant: Une sorte de reconstitution d'un mini débarquement avec des véhicules de l'époque:

Une Jeep et un Sherman une péniche de débarquement pour les troupes
Les bateaux vus de loin et de profil
Des chargements variés

Sword la Française:


Un peu d'histoire:


Sword, située entre Hermanville et Colleville sur orne, est la zone de débarquement sur laquelle pèse les plus de menace: Très bien défendus, près du havre (donc de la flotte rapide allemande) et surtout près de la 21 Panzer division (des vétérans de Africa korps) qui stationne non loin de Caen. Pour parer à toutes ces éventualités, les ponts ont été capturés par les troupes aéroportées, et des navires de guerre stationnent en grand nombre.
C'est dans la station balnéaire que la seule unité française engagée dans les opérations terrestres du jour J va s'illustrer. Ainsi, le 1° bataillon de fusiliers marins du commandant Philippe Kieffer s'emparent du casino dans la matinée au pris de lourde parte (la moitié du bataillon fut tué ou blessés) puis va se diriger vers le pont de Bénouville (Pégasus Bridge).
à l'attaque de Colleville sur Orne

Le mémorial:


Des traces du débarquement il ne reste aujourd'hui presque rien à Ouistreham, puisque celle-ci c'est redevenu la station balnéaire d'antan, cependant, on peut toujours visiter une casemate et une stèle à la mémoire des Français disparus le jour du débarquement se situe près du casino

Un mémorial pour les Français disparus

L'anecdote:


Le saviez-vous? Dans le film le jour le plus long, les scènes de la prise du casino de Ouistreham par le commando Kieffer ne sont pas filmées à Ouistram, mais Port en Bessin.

Page 5 : Juno Beach

Juno injustement oublié de l'histoire ?

10 ans après, je suis retourné faire un séjour d'une semaine sur les plages du débarquement, et si beaucoup de choses ont changé, il y a notamment eu un gros travail sur les musées, neufs ou bien améliorés, j'ai eu envie de reprendre ce très long article pour ajouter une page : Celle sur Juno Beach. En effet, quand on parle débarquement de 1994, les gens oublient celui de Provence (pourtant tout aussi décisif) et le débarquement de Normandie se résume à Omaha Beach, Sainte Mère l'église, voir Pégasus Bridge pour les plus érudits, et Sword pour les franchouillards. Dans l'imaginaire collectif, on pense avant tout aux sacrifices des soldats américains, puis celui des Anglais oubliant trop souvent les Canadiens... Et pourtant, Juno Beach était la seconde plage la plus fortifiée après celle d'Omaha, et ce fut également la seconde plus sanglante (340 tués, 739 blessés ou disparus), à l’instar de la première vague à Omaha, la première vague de Juno subit environ 50% de pertes.

L'histoire :

Le secteur de Juno était divisé en Love à l'ouest, Mike (Green et Red) au centre et Nan (Green, White et Red) à l’est. La météo défavorable a rendu la mer extrêmement houleuse. De ce fait, le pilonnage de la marine a été très peu efficace, puisque seulement 14% de fortifications ont été touchées. Toujours à cause houle, mais aussi à cause de dangereux récifs côtiers, le débarquement a prit du retard : 30 minutes (comme pour Omaha) durant lesquels les Allemands ont pu se réorganiser.
Le débarquement commence donc à 8h, la marée montante a déjà recouvert bons nombre d'obstacles du mur de l'Atlantique, de nombreuses embarcations sautent sur les mines : sur les 306 embarcations de débarquement, 90 sont détruites avant même de toucher le sol !
Pire encore, toujours à cause de la mer, les chars amphibies ne peuvent pas accompagner les premières vagues, ce qui laisse ces dernières sans appui, bloquées face à une digue de protection contre la mer haute de deux mètres. Il faudra attendre l'arrivée des char et le courage des canadiens, et notamment le régiment francophone de la Chaudière, pour percer le dispositif.

Le débarquement

Le soir du 6 juin, 21 000 hommes et 3 200 véhicules ont débarqué, et les troupes ont avancé d'une quinzaine de kilomètres, et la jonction est faite avec Gold, il faudra néanmoins attendre le lendemain pour faire la jonction avec Sword.

Débarquement de matériel

La visite :

Ce qui me frappe toujours lorsque je vais sur les plages du débarquement, c'est la différence de mise en valeur de la mémoire entre les plages de débarquement US (Omaha, Utah) et les autres, pour s'en convaincre il suffit de visiter le cimetière de Colleville-sur-Mer pour s'en convaincre. Ainsi, les plages de Sword, Gold sont beaucoup moins mises en valeur que leur homologues américaines. A Juno, le musée est relativement récent, puisqu'il a été inauguré le 6 juin 2003. Le Centre Juno Beach est plutôt bien fait, avec pas mal d'interactivité, tout en étant très personnel. Ainsi, à l'entrée on retrouve une série de croix correspondant à un soldat tombé le jour J, avec un flash code pour découvrir la vie du soldat. Tout le long de la visite, on apprend le rôle du Canada durant la Seconde Guerre mondiale, l'histoire du Canada avant et pendant la guerre. J'ai été franchement bluffé, je pensais plutôt bien connaitre l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, et pourtant j'ai vraiment appris pas mal de choses dans ce musée (d'où l'ajout de cette page d'ailleurs, d'où également le paragraphe suivant).

L'entrée du musée

Une visite guidée des bunkers est également possible, ça vaut le coup, ces derniers sont plutôt bien conservés, d'ailleurs, le bunker principal a été "découvert" il y a peu, puisqu'il était sous plusieurs mètres de sable durant des années, et a été désensablé durant un an et ouvert au public cette année.

Bunker plutôt bien conservé

Le rôle des Canadiens durant la Seconde Guerre mondiale :

Je ne referai pas mieux que ce qui se trouve sur internet, ainsi je vous invite à lire les pages suivantes :

Néanmoins, j'aimerai attirer votre attention sur les points suivants :

  • Le Canada est entré en guerre contre l'Allemagne dès le 10 septembre 1939, néanmoins, les soldats canadiens n'ont pu prendre part aux combats de la bataille de France que de manière anecdotique (1re brigade d’infanterie), au travers la visite du musée, on peut ressentir cette frustration.
  • En 1939, les force armées canadiennes partent du néant, en effet, durant l'entre deux guerres l'armée a été négligée. Néanmoins, l'effort de guerre considérable permit de renverser la situation.
  • Le Canada eu un rôle primordial aux premières années de la guerre en ravitaillant l’Angleterre en besoin urgent (nourriture, armes, matériel)
  • 50 000 aviateurs alliés furent formés au Canada.
  • Lors du débarquement de Dieppe en 1942, l'armée canadienne fournit le contingent le plus important : 5 000 hommes canadiens sur les 6 000 engagés alliés, environ 900 moururent et presque 2 000 furent prisonniers.
  • Plus d'un million de Canadiens prirent part au conflit, 45 000 perdirent la vie, 55 000 revenir blessé. Ce chiffre est à mettre en perspective avec la taille du pays à l'époque: en effet, en 1940, le Canada comptait 11 millions de citoyens, le nombre de soldat engagé représentait 1/4 de la population active.

Page 6 : La pointe du hoc

Un peu d'histoire:


Les batteries allemandes installées sur la pointent du hoc représentent un énorme danger pour les secteurs américains. En effet, armées de 6 puissants canons de 155mm, ces dernières peuvent atteindre les plages d'Omaha et Utah. Le commandement allié, conscient de cette menace, décide une opération de neutralisation des ces canons. Une opération aéroportée n'étant pas possible, c'est par la mer que l'opération doit se faire. Mais pour atteindre leur but, les unités doivent grimper des falaises hautes de 50 mètres. L'opération, d'un autre âge que beaucoup comparent à l'assaut des châteaux forts au moyen âge avec échelle, grappin et cordes, est confiée aux unités d’élite: 255 rangers de la 1° DI Américaine sous le commandement du colonel James Rudder.Ces dernières doivent vérifier que les bombardements ont bien neutralisé les batteries et finir le travail si besoin est.
A 6h30, les premières vagues arrivent sur les bords de la falaise, mais ce n'est qu'à 7h10 que le reste du bataillon les rejoint. En effet, de forts courants latéraux dévient les barges d'assaut. Cette erreur écoutera très cher puisque les Allemands ont eu le temps de se réorganiser. Une pluie de balle, grenade accueille les rangers. Les cordes mouillées rendent l'ascension difficile, les échelles sont poussées par les Allemands, si bien que certains d'entre eux tentent l'escalade à mains nues, ils se briseront les os. L'assaut est néanmoins de courte durée, les troupes neutralisent les batteries... Vide de canons!!! Les informations de la résistance n'étant pas arrivées aux alliés.
Malheureusement pour les 150 rangers restants, le calvaire ne fait que commencer... Dans la nuit les Allemands contre attaquent... A cours de munitions et d'hommes, le Colonel Rudder, blessé, fait signe aux bateaux pratiquer des tirs d'interdictions. Ils ne seront relevés que le 8 juin à l'aube. Seuls 90 rangers presque tous blessés étaient encore en état pour se battre. Les autres étant mort, amputés ou prisonniers

Un grappin qui a servi à l'assaut Vue aérienne de la pointe du hoc après le bombardement

Le site:


La pointe du hoc se situe entre les secteurs d'Utah et Omaha, près de la ville de St Pierre-du-mont. La stabilité de la falaise étant assez mauvaise ces dernières années, le bord (dont la stèle) est fermé au public. Afin également de préserver le site, des chemins ont été aménagés.

Les falaises sont aujourd'hui impressionnantes, il y a 60 ans il faillait y rajouter les balles et les grenades!
Les casemates vides comme il y a 60 ans C'est ce modèle de cannons qui aurait dût être présent

La pointe du hoc aujourd'hui:


La pointe du hoc est encore aujourd'hui un vrai paysage lunaire. Il faut dire que ce n'est pas loin de 600 tonnes de bombes qui ont été larguées sur le site. Beaucoup de casemates ont été soufflées par les bombes. Ont peu essaiment avoir une idée de la violence des bombardements tant par le paysage marqué encore aujourd'hui que par l'état des casemates, seule 2 (si mes souvenirs sont bons) sont encore debout.

Un paysage lunaire, encore visible 60 ans après
Les restes de mur donnent une idée de la violence du bombardement
Même les plus grosses pièces de béton ont été soufflées

Page 7 : La batterie de Longues sur mer et azeville

La Batterie de Longues

L'histoire:

Situées dans le secteur de Gold Beach, les batteries de Longues ont été plus menaçantes que sanglantes. Elles attaquèrent néanmoins les forces navales le matin du 6 juin 1944, touchant sérieusement plusieurs navires. Les forces alliées ripostèrent avec force à l'aide de 2 croiseurs l'Ajax (Royal Navy) et Georges Leygues (FFL) vers les 6h45. Cette attaque aura raison d'un canon (le plus à droite lorsque l'on regarde la mer) et endommagea les 2 plus proche. Le 4° quant à lui est resté quasiment intact. Le lendemain, les soldats se rendent aux Britanniques.

La seule batterie touchée Un reste de canon

Le site:

Un site remarquablement bien conservé
Le site de longues sur mer est un des rares sites présentant encore des pièces d'artilleries dans leur état d'époque. Ainsi, la plupart des canons sont restés intacts, et nous pouvons les visiter librement.
Outre les batteries, le site offre une vue magnifique sur le littoral, vue qui est à l'origine de leur construction. Le 6 juin 2004, pour les commémorations, nous pouvions même apercevoir au loin Aromanche et le porte-avions Charles de Gaule qui y mouillait, mais une légère brume et le faible zoom de mon appareil ne m'ont pas permis d'en faire des photos.
Même aujourd'hui, et hors service, les canons sont encore menaçants
Une vue sur Aromanche Le pas de tir

Plus de renseignements sur ce site: Batterie de longues sur mer

La batterie d'Azzeville:

L'histoire:

La batterie d'Azzeville ne possède pas de pas de tir, celui-ci se trouve à Saint Marcouf, le commandement était réalisé par cette dernière. Bien qu'elle menaçait les plages d'Utah, la batterie d'Azeville n'a pas pilonné les plages. Elle ne servit qu'à éloigner les soldats américains de Saint Marcouf pendant que celle dernière tirait sur Utah. Elle envoya ainsi par le fond un destroyer américain le 7 juin, sans compter les nombreuses péniches et contre-torpilleurs... Fortement pilonnée par la marine et attaquée par la 4° DI, les occupants batterie de Saint Marcouf finir évacuer les lieux la nuit du 10 au 11 juin 1944. La batterie d'Azzeville quant à elle se rendra le 9 juin au 12° Régiment d'infanterie de la 4° DI.

Le site:

Le site est composé de 4 casemates reliées entre elles par un réseau de souterrains. 2 des 4 casemates possèdent des pièces antiaériennes. Là encore le site est resté en excellent état bien que les pièces d'artillerie aient disparu. Il est néanmoins possible de visiter les souterrains ainsi que les 4 casemates.
Des casemates impressionnantes et bien conservées
Accès aux souterrains Casemate de type H 650 avec canon anti aérien

Plus de renseignements sur le site: La batterie d'Azzeville

Page 8 : St mère l'église

L'histoire:

Airborne des généraux Ridgway et Taylor (soit 13 000 hommes environs) qui sont largués au alentour de Sainte mère l'église avec comme objectif de s'emparer du village et des ponts enjambant le Mercedet mais également de conquérir du terrain jusqu'à la côte pour protéger la progression vers l'intérieur des terres des troupes débarquées sur Utah.
Malheureusement, un vent violent et un fort brouillard rendent les largages aléatoires et éparpillent les troupes avec plus ou moins de réussite... Ainsi, les hommes de la 82° AB sont parachutés juste au-dessus de Saint mère alors que la population essaie d'éteindre un incendie près de l'église... Encadrée par une garnison... C'est un véritable massacre tel que l'on peut le voir lors du film "le jour le plus long", ceux qui ne sont pas massacrés au cours de leur descente ou tombés dans les flammes sont capturés à leur réception... Seul un parachutiste de cette première vague, arrivé sur l'église même, sera épargné...
Fort heureusement, vers les 4h30, les hommes du colonel Krause arrivent à prendre la ville désertée par les Allemands qui avaient préférer se replier plutôt que d'être encerclé.

La ville aujourd'hui:

Sainte mère l'église a gardé beaucoup de traces de la 2e guerre mondiale, du moins des vestiges. Ainsi on peut retrouver un musée de l'airborne relatant le parachutage des troupes US ainsi que des avions C47 et des planeurs. Mais l'attraction de la ville reste sans nul doute le mannequin accroché à l'église qui rappelle l'histoire de John Steele. Sainte mère l'église est également la première ville libérée, et à ce titre devant l'hôtel de ville il y a une borne du kilomètre 0 de la voie de la liberté
L'église de Sainte-mère vue depuis la place
Le célèbre para resté suspendu à l'église Vitrail en hommage aux paras

Les cérémonies:


Pour l'occasion Sainte mère l'église a été entièrement bouclée, pour y accéder en voiture, nous devions nous garer à environs 4Km du centre-ville, puis nous y rendre à pied... Centre qui était littéralement envahi par les nombreux visiteurs... Outre les défilés en costumes d'époque (voir le chapitre sur les "figurants") France 2 avait organisé sur sainte mère l'église un concert qui transformait les cérémonies en un véritable spectacle de variétés... Je ne sais pas si c'est vraiment l'hommage le plus approprié. Mais bon, passons...

Parachutage:

Pour célébrer les 60° du parachutage des troupes US, 600 hommes ont sauté à 4 km de la ville de sainte mère devant une masse impressionnante de personnes.


Lors du parachutage, les modèles quadri réacteurs côtoyaient les modèles à hélice.


Bien que les 600 parachutistes n'ont pas sauté en même temps, mais par vague de 50, cela était néanmoins très impressionnant!

En marge:

Un peu en marge des parachutages avaient lieu des défilés qui permettaient au public de patienter (plusieurs heures) sous le soleil de plomb.

La patrouille de France:

Une heure après les parachutages, c'est la patrouille de France qui est venue nous faire un show aérien de toute beauté.

Page 9 : Pegasus bridge

L'histoire:


Horsa transportant les 180 hommes de la 6° British Airborne se pose sur les rives de l'Orne avec pour objectif de contrôler les ponts. En effet, il est vital de maîtriser les 2 ponts de Bénouville et Ranville pour permettre l'envoi de renforts routier à la 6° division qui allait être parachutés entre l'orne et Paris.
Parmi ces planeurs, 3 se posent près du pont de Bénouville (à 50m pour certains), sur le canal de Caen, baptisé plus tard Pégasus bridge en l'honneur de la 6° BA dont l'emblème, est un cheval ailé.
Bénéficiant d'un effet de surprise totale, les hommes du major Howard prennent possession du pont très rapidement. Ils doivent néanmoins contrer plusieurs attaques allemandes très violentes, jusqu'à ce que vers les 14h les hommes de lord Lovat (dont les hommes du lieutenant Philippe Kieffer) débarqués plusieurs heures plus tôt sur les plages de Sword effectuent la jonction sous l'air de Bonnets over the border jouée par le sonneur de cornemuse.

Le pont aujourd'hui:


Aujourd'hui, le pont de 1944 a été remplacé, mais il a été remonté à quelques centaines de mètres plus loin pour les visiteurs puissent se souvenir. Les maisons au bord du rivage (notamment le café) sont également d'époque, rien n'a été modifié depuis 1944...

La première maison libérée Le pont de 1944 aujourd'hui hors service

Nous pouvons également nous rendre sur le lieu même des atterrissages des planeurs.

Lieu d'atterrissage des planeurs

Des plaques indiquent même l'endroit exact des atterrissages.

Plaques commémoratives en hommage aux hommes du major Howard

Un musée est également présent près du planeur et de l'ancien pont.

Pièce d'artillerie utilisée pour répondre aux contres attaques Canon et unités AA

Les cérémonies:



Je n'ai malheureusement pas pu assister aux cérémonies d'inauguration du planeur par le prince Charles, mais arrivé 2h après la fin, j'ai néanmoins pu profiter d'un magnifique ballet aérien en hélicoptère tout aussi impressionnant que la patrouille de France à sainte mère l'église...

Balais en hélicoptère
Reste des planeurs d'époque Reconstitution d'un planeur

Page 10 : Cimetière américain

Un cimetière devant une plage de sang...


(Colleville-sur-Mer) sur une superficie de 70 hectares....
Bien que 60% des victimes alliées ont été rapatriés, beaucoup de corps sont enterrés ici (9 387 tombes) et certains vétérans habitent même aux alentours et les familles font régulièrement le voyage pour honorer leurs morts...

Moments de recueillement


Du splendide et du magnifique...



Comment ne pas être impressionné?
Il y a même des cartes pour rappeler les principaux combats


Pour la mémoire:


Un des éléments les plus émouvants est sans nul doute l'imposante liste de nom des soldats tombés sur le front... Sur chacune des plaques, on peut voir le nom, le prénom le régiment et l'état d'origine...

La liste s'étale sur plusieurs dizaines de mètres
Une des nombreuses plaques

Page 11 : Cimetière allemand

Ici reposent des soldats allemands:





Un lourd héritage:


Loin des honneurs que connaissent les dépouilles des soldats alliés, les 4,3 millions de soldats allemands morts en 1944 représentent un lourd fardeau pour la nouvelle Allemagne sortie de la guerre... Ainsi, c'est une fondation privée le Volksbund deutsche Kriegsgräberfürsorge et non l'état Allemand qui s'occupe des cimetières Allemands.

Beaucoup de soldats sur peu d'espace

Ce lourd héritage se traduit par la simplicité du cimetière: une plaque, quelques croix en ballast noir... Simplicité d'espace également: Les 21 500 soldats reposent sur seulement 7 hectares, alors qu'à titre d'exemple les 9 387 Soldats US reposent sur 70 hectares.

Un mot: simplicité

Dans un article de Benoît Hopquin parus sur le monde.fr: Des corps allemands en terre normande un Allemand, Horst Otto raconte combien cet héritage est difficile, et combien il a été dur de trouver une sépulture correcte à ces morts souvent enterrés sur place ou tombés dans l'oubli et combien sont encore là en Normandie enterrés quelque part.

Un message de paix:


Étrangement, c'est dans ce cimetière que j'ai le ressenti le message de paix le plus fort. Il faut dire que l'émotion dégagée par ce cimetière est vraiment particulière, et au-delà des sentiments préfabriqués souvent germanophobes, c'est bien le respect qui en ressort. Respect illustré par la présence de visiteurs de tout pays notamment anglo-saxon.

Des visiteurs de tout horizon

Page 12 : Les vétérans

Les vétérans sont venus en nombre pour les 60 ans du débarquement. Mis à l'honneur lors des cérémonies, ils étaient également fort disponibles pour raconter leur histoire.
Ici toutes les photos ont été prises sur le cimetière US Colleville-sur-Mer.

Les vétérans étaient assez disponibles que ce soit pour les photos comme pour discuter
Moments d'échanges

Page 13 : Les figurants

Retour en 1944:



"Parades" militaires:


Prêt à tout pour donner "l'air vrai" ces soldats improvisés n'ont pas hésité à organiser des parades et autres défilés organisés!

Sortie du camp
La marche forcée, ça épuise!
Parade dans St Mère l'église
La pause sur Pegasus bridge
Gardons l'air sérieux

"Camps" militaires improvisés:


Situés à proximité des lieux de cérémonies, ces passionnés ont reconstitué des véritables camps d'où sortent hommes et véhicules de l'époque!

Sortie en Half-Track M 3 A 1

De la bonne humeur:


Port du kilt obligatoire
Aviateurs à St mère
Régiment en tenue
Face à face entre générations

Page 14 : Les véhicules : Les jeeps

"LE" véhicule le plus célèbre de la 2° GM:


Incontestablement la jeep est le symbole de la libération de l'Europe occupée. Nerveuse rapide, chargée d'hommes, elle fut présente sur tous les théâtres d'opérations de la Normandie à Berchtesgaden, en passant par les plages du pacifique. Facile à conduire, à entretenir, la Jeep se révèle LE véhicule tout terrain type. Un moteur increvable et puissant, une taille discrètement idéale font qu'aujourd'hui encore, elle est la chouchoute des collectionneurs... indémodable...

L'histoire:



AMERICAN BANTAM, et Karl K PROBST vont s'activer et présenter le 22 juillet 1940 un pré projet... Réalisé en 5 jours!!! Le premier prototype lui sera opérationnel le 23 septembre. Le projet enthousiasme les autorités militaires, mais se pose rapidement le problème de la production à grande échelle. Cette dernière sera réalisée par 2 poids lourds de l'industrie automobile: WILLY OVERLAND et FORD.
C'est donc 3 véhicules quasiment identiques, mais au comportement et des performances très différentes qui sont testées.
Après modification, WILLYS construira 360 000 exemplaires de la MB WILLY G.P. et FORD en réalisera 260 000.
Le mot jeep quant à lui vient de la déformation phonétique des initiales "GP" (Général Porpose -à usage général-) mais également du nom d'un petit animal de la bande dessinée POPEYE très en vogue parmi les G.I.

Dans la même catégorie de véhicules, nous trouvons également les DODGE WC 56 "COMMAND CAR" / 57 / 58 destinées au transport d'officier, mais bien que plus confortable à l'usage, ces véhicules étaient boudés pas les officiers qui lui préférais la jeep, moins large, moins haute et moins longue (donc plus discrète) et surtout avec un meilleur comportement tout terrain.
Enfin, équipé du même moteur DODGE T214, le DODGE WEAPONS CARRIER (WC 51/52, 52 étant la version sans treuil) était, comme son nom l'indique destiné au transport de munitions, mais la présence de bancs en bois rabattable permettait d'emporter 8 hommes entièrement équipés. Le Dodge WC51/52 était appelé "BIG BROTHER" ou "BEEP" (contraction de "BIG JEEP") par les G.I.'s

Quelques chiffres:


Jeep WILLYS OVERLAND:


Caractéristiques: Moteur
Poids à Vide: 1 017 kg
Marque: WILLYS-OVERLAND
Poids en charge 1 398 kg Modèle: MB
Charge Utile: 500 kg Cylindrée 2,2 l
Longueur: 3,36 m Nombre: 4
Largeur: 1,58 m Carburant: Essence
Hauteur: 1,77 m Puissance: 60 ch
Voie avant: 1,245 m Vitesse de rotation 3820 t/min
Voie arrière: 1,245 m Alésage: 79,37 mm
Garde au sol 0,21 m Course: 111,12 mm
Empattement: 2,04 m Allumage: Batterie
Capacité: Consommation: 13/15 l
Carburant: 47 l Performance:
Huile: 3,8 l
Vitesse: 105 km/h
Eau: 10,8 l Rampe: 60%
Équipement: Rayon braquage: 5,32 m
Électrique: 6 v Autonomie: 380 km
Freinage Hydraulique

Pneus 6.00x16
Boite de vitesses:
Nombre: 3
Rapports transfert 1,97
Rapport pont: 4,88
Rapports boite: (1) 2,66
(2) 1,56
(3) 1
(AR) 3,55

DODGE WC 56/57/58:


Caractéristiques: Moteur
Poids à Vide: 2 440 kg
Marque: DODGE
Poids en charge 3 120 kg Modèle: T214
Charge Utile: 680 kg Cylindrée 3,8 l
Longueur: 4,46 m Nombre: 6
Largeur: 2 m Carburant: Essence
Hauteur: 2,07 m Puissance: 92 ch
Voie avant: 1,65 m Vitesse de rotation 3200 t/min
Voie arrière: 1,65 m Alésage: 82,55 mm
Garde au sol 0,27 m Course: 117,48 mm
Empattement: 2,49 m Allumage: Batterie
Capacité: Consommation: 29,5 l
Carburant: 114 l Performance:
Huile: 5 l
Vitesse: 85 km/h
Eau: 16 l Rampe: 60%
Équipement: Rayon braquage: 6,60 m
Électrique: 12 v Autonomie: 380 km
Freinage Hydraulique

Pneus 9.00x16 (8 plis)

Dodge WC 57
Boite de vitesses:
Nombre: 4
Rapports transfert NC
Rapport pont: 5,83
Rapports boite: (1) 6,40
(2) 3,09
(3) 1,69
(4) 1
(AR) 7,82


Quelques "améliorations":



Photos:


Groupe de jeep Dodge WC 52
Dodge WC 52

Page 15 : Les véhicules : Les camions

Chevrolet G7107:


Sortit en 1940 des cartons de la société CHEVROLET (filiale du groupe GENERAL MOTORS), les CHEVROLET G7107 et G7117 sont des camions de classe 1 1/2 ton.
Le CHEVROLET G7107 sortit à plus de 113 000 exemplaires dont près d'un quart équipé de treuil BRADEN.
D'un empattement cours, lui assurait une mobilité suffisante, bien que sont comportement tout terrain ne fût pas toujours apprécié des utilisateurs.
Le CHEVROLET était l'unique représentant de la classe 1 1/2 ton en 4 roues motrices. Il en existait cependant un nombre important de versions: fourgon radio, véhicule d'entretien téléphonique, etc.

Caractéristiques:
Moteur
Poids à Vide: 3420 kg
Marque: CHEVROLET
Poids en charge 5 175 kg
Modèle: BV 1001 UP
Charge Utile: 2 500 kg
Cylindrée: 3,86 l
Longueur: 5,69 m
Nombre: 6
Largeur: 2,19 m
Carburant: Essence
Hauteur: 2,61 m
Puissance: 83 ch
Voie avant: 1,52 m
Vitesse de rotation 3100 t/min
Voie arrière: 1,71 m
Alésage: 90,48 mm
Garde au sol 0,25 m
Course: 100,01 mm
Empattement: 3,68 m
Allumage: Batterie
Capacité:

Consommation: 26 l
Carburant: 112 l
Performance:
Huile: 5 l
Vitesse: 77 km/h
Eau: 16 l
Rampe: 65%
Équipement:

Rayon braquage: 9 m
Électrique: 6 v
Autonomie: 430 km
Freinage Hydraulique


Pneus 7.50x20 (8 plis)
Boite de vitesses:

Nombre: 4
Rapports transfert 1 et 1,94
Rapport pont: 6,67
Rapports boite: (1) 41,1
(2) 23,3
(3) 11,04
(4) 6,67
(AR) 46,5


DODGE WC 54 Ambulance:


La caisse de l'ambulance DODGE WC 54 était construite par la société WAYNE située dans l'INDIANA à RICHEMOND, puis montée sur un châssis DODGE. Détail important, le DODGE WV 54 possède une carrosserie entièrement métallique. Cette ambulance pouvait transportait 4 blessés allongés sur des brancards fixés aux parois ou 6 blessés assis. L'intérieur de la caisse était peint en blanc et la ventilation était assurée par des lanterneaux. La pénurie de matériaux amena à créer une ambulance plus économique en équipant d'une caisse de bois et de métal spécial sur les DODGE WC 62 (appelé WC 64 K.D. -Knocked down-)

Caractéristiques:
Moteur
Poids à Vide: 2 690 kg
Marque: DODGE
Poids en charge 3 690 kg
Modèle: T214
Charge Utile: 680 kg
Cylindrée 3,8 l
Longueur: 4,94 m
Nombre: 6
Largeur: 1,97 m
Carburant: Essence
Hauteur: 2,30 m
Puissance: 92 ch
Voie avant: 1,65 m
Vitesse de rotation 3200 t/min
Voie arrière: 1,65 m
Alésage: 82,55 mm
Garde au sol 0,27 m
Course: 117,48 mm
Empattement: 3,07 m
Allumage: Batterie
Capacité:

Consommation: 29,5 l
Carburant: 112 l
Performance:
Huile: 5 l
Vitesse: 85 km/h
Eau: 8 l
Rampe: 54%
Équipement:

Rayon braquage: 6,60 m
Électrique: 6 v
Autonomie: 380 km
Freinage Hydraulique


Pneus 9.00x16 (8 plis)
Boite de vitesses:

Nombre: 4
Rapports transfert NC
Rapport pont: 5,83
Rapports boite: (1) 6,40
(2) 3,09
(3) 1,69
(4) 1
(AR) 7,82


GMC CCKW 353:


Le GMC CCKW possède 2 records, le premier, la production, avec 562 750 exemplaires produits, mais aussi par sa longévité, de nombreux GMC servent encore dans le civil comme dans des unités militaires. Le CCKW 353 est né en janvier 1941 dans l'usine de YELLOW TRUCK, filiale de GENERAL MOTORS. Il est amusant de noter qu'à l'origine ce véhicule avait été commandé par l'armée française sous le code ACKX 353.

Caractéristiques:
Moteur
Poids à Vide: 4 560 kg
Marque: GMC
Poids en charge 9 060 kg
Modèle: 270
Charge Utile: 4 500 kg
Cylindrée 4,4 l
Longueur: 6,48 m
Nombre: 6
Largeur: 2,24 m
Carburant: Essence
Hauteur: 2,80 m
Puissance: 104 ch
Voie avant: 1,58 m
Vitesse de rotation 2750 t/min
Voie arrière: 1,70 m
Alésage: 96,04 mm
Garde au sol 0,25 m
Course: 101,6 mm
Empattement: 4,16 m
Allumage: Batterie
Capacité:

Consommation: 38 l
Carburant: 150 l
Performance:
Huile: 10 l
Vitesse: 75 km/h
Eau: 18 l
Rampe: 65%
Équipement:

Rayon braquage: 10,66 m
Électrique: 6 v
Autonomie: 385 km
Freinage Hydrovac


Pneus 7,50x20
Boite de vitesses:

Nombre: 5
Rapports transfert 1,16 et 2,63
Rapport pont: 6,6
Rapports boite: (1) 6,06
(2) 3,5
(3) 1,80
(4) 1
(5) 0,80
(AR) 6



GMC CCKW 352:



Le GMC CCKW 352 est une version du 353 à empâtement court, dont le réservoir est positionné à l'arrière de la cabine. Cette version à châssis court était principamelement destinée à la traction des pièces d'artillerie. D'ailleurs, les 2 roues de secours fixées à l'arrière de la cabine étaient destinées à être jumelées sur le train avant pour accroitre l'adhérence.

Caractéristiques:
Moteur
Poids à Vide: 4 585 kg
Marque: GMC
Poids en charge 9 085 kg
Modèle: 270
Charge Utile: 4 500 kg
Cylindrée 4,4 l
Longueur: 5,86 m
Nombre: 6
Largeur: 2,24 m
Carburant: Essence
Hauteur: 2,80 m
Puissance: 104 ch
Voie avant: 1,52 m
Vitesse de rotation 2750 t/min
Voie arrière: 1,69 m
Alésage: 96,04 mm
Garde au sol 0,25 m
Course: 101,6 mm
Empattement: 3,68 m
Allumage: Batterie
Capacité:

Consommation: 35 l
Carburant: 150 l
Performance:
Huile: 10 l
Vitesse: 75 km/h
Eau: 18 l
Rampe: 65%
Équipement:

Rayon braquage: 10,66 m
Électrique: 6 v
Autonomie: 385 km
Freinage Hydrovac


Pneus 7,50x20



Boite de vitesses:

Nombre: 5
Rapports transfert 1,16 et 2,63
Rapport pont: 6,6
Rapports boite: (1) 6,06
(2) 3,5
(3) 1,80
(4) 1
(5) 0,80
(AR) 6


Halftrack-M3 A1 / M16:



Le Half-track fut principalement utilisé pour le transport d'homme, mais il connut de multiples autres finalités, dont la protection Anti-aérienne que montre la photo de gauche (Halftrack-M16) grâce à 4 mitrailleuses de 12,7 mm MAXSON à commande électrique.
Le principal atout du Half-track est sans aucun doute sa rapidité et sa souplesse, quel que soit le terrain, et ce grâce à un système de chenilles en caoutchouc imaginées par le français KEGRESSE, mais également par son blindage de 6,30 à 12,7 mm.


Caractéristiques:
Moteur
Poids à Vide: 7 040 kg
Marque: WHITE
Poids en charge 9 040 kg
Modèle: 160 AX
Charge Utile: 2 000 kg
Cylindrée 6,3 l
Longueur: 6,17 m
Nombre: 6
Largeur: 2,22 m
Carburant: Essence
Hauteur: 2,38 m
Puissance: 147 ch
Voie avant: 1,63 m
Vitesse de rotation 3000 t/min
Voie arrière: 1,63 m
Alésage: 101,6 mm
Garde au sol 0,29 m
Course: 130,2 mm
Empattement: 3,44 m
Allumage: Batterie
Capacité:

Consommation: 65 l
Carburant: 3x227 l
Performance:
Huile: 11,5 l
Vitesse: 72 km/h
Eau: 27 l
Rampe: 60%
Équipement:

Rayon braquage: 9,40 m
Électrique: 12 v
Autonomie: 320 km
Freinage Hydrovac


Pneus Pneus + chenilles
Boite de vitesses:

Nombre: 4
Rapports transfert NC
Rapport pont: 6,80
Rapports boite: (1) 4,92
(2) 2,60
(3) 1,74
(4) 1
(AR) 4,37


GMC DUKW 353:


L'idée de véhicules amphibie est née d'une constatation simple: En cas d'opération amphibie, le déchargement ne pouvait être entièrement réalisé par de petits bateaux. Ainsi, en juin 1942, le GMC DUKW 353 sur créé par la société YELLOW TRUCK sur la base du GMC AFKWX 353 décris plus haut. Sa vitesse sur terre était de 80 Km/h contre 10 Km/h sur l'eau. Il fut produit en 21 147 exemplaires.
Pour l'anecdote, le DUKW fut rapidement surnommé "DUCK" (canard) par analogie phonétique.

Caractéristiques:
Moteur
Poids à Vide: 6 560 kg
Marque: GMC
Poids en charge 9 450 kg
Modèle: 270
Charge Utile: 2 500 kg
Cylindrée 4,4 l
Longueur: 9,45 m
Nombre: 6
Largeur: 2,44 m
Carburant: Essence
Hauteur: 2,70 m
Puissance: 104 ch
Voie avant: 1,62 m
Vitesse de rotation 2750 t/min
Voie arrière: 1,62 m
Alésage: 96,04 mm
Garde au sol 0,25 m
Course: 101,6 mm
Empattement: 4,16 m
Allumage: Batterie
Capacité:

Consommation: 38/40 l
Carburant: 150 l
Performance:
Huile: 10 l
Vitesse: 80 km/h
Eau: 18 l
Rampe: 60 %
Équipement:

Rayon braquage: 11 m
Électrique: 6 v
Autonomie: 385 km
Freinage Hydrovac


Pneus 1,100x18 (10 plis)
Boite de vitesses:

Nombre: 5
Rapports transfert 1,16 et 2,63
Rapport pont: 6,6
Rapports boite: (1) 6,06
(2) 3,5
(3) 1,80
(4) 1
(5) 0,80
(AR) 6


Photos:


Un bel alignement de camions Dodge
Diamond T980

Page 16 : Les véhicules : Les chars

Ford M. 8:


Le Ford M. 8 est un véhicule à 6 roues motrices automitrailleuse léger servant principalement pour la reconnaissance.

Caractéristiques: Moteur
Poids à Vide: 6 570 kg Marque: HERCULES
Poids en charge 7 350 kg Modèle: JXD
Charge Utile: 900 kg Cylindrée 5,2 l
Longueur: 5 m Nombre: 6
Largeur: 2,55 m Carburant: Essence
Hauteur: 2,24 m Puissance: 110 ch
Voie avant: 1,93 m Vitesse de rotation 2700 t/min
Voie arrière: 1,93 m Alésage: 102 mm
Garde au sol 0,29 m Course: 108 mm
Empattement: 2,64 m Allumage: Batterie
Capacité:
Consommation: 45 l
Carburant: 205 l Performance:
Huile: 6,8 l Vitesse: 90 km/h
Eau: 22 l Rampe: 60%
Équipement:
Rayon braquage: 8,38 m
Électrique: 12 v Autonomie: 480 km
Freinage Hydraulique
Pneus 900x20
Blindage 3 à 19 mm
Boite de vitesses:
Nombre: 4
Rapports transfert NC
Rapport pont: NC
Rapports boite: NC
Armement:
Canons: 1x37 mm
Mitrailleuse: 1x7,62 mm
1x12,7 mm

Stuart M 5 A 1:


Le Stuart M 5 A 1 est un char d'assaut à chenille léger rapide, mais vulnérable aux autres chars.

Caractéristiques: Moteur
Poids à Vide: 14 670 kg Marque: CADILLAC
Poids en charge 15 800 kg Modèle: 2X V 8 Séries 42
Charge Utile: 600 kg Cylindrée 2x5,7 l
Longueur: 4,44 m Nombre: 2x8
Largeur: 2,25 m Carburant: Essence
Hauteur: 2,40 m Puissance: NC
Voie avant: 2,18 m Vitesse de rotation 3500 t/min
Voie arrière: 2,18 m Alésage: NC
Garde au sol 0,42 m Course: NC
Empattement: 3,07 m Allumage: Batterie
Capacité:
Consommation: 118 l
Carburant: 336 l Performance:
Huile: 7,6 l Vitesse: 60 km/h
Eau: 33 l Rampe: 60%
Équipement:
Rayon braquage: 6,10 m
Électrique: 12 v Autonomie: 290 km
Freinage Mécanique
Chenille 0,30m
Blindage 10 à 45 mm
Boite de vitesses:
Nombre: NC
Rapports transfert NC
Rapport pont: NC
Rapports boite: NC
Armement:
Canons: 1x37 mm
Mitrailleuse: 3x7,62 mm

Sherman M4 A1:


En août 1940, l'US Army commence l'étude d'un char d'assaut de 30 tonnes équipée d'un canon de 75 mm en tourelle et pouvant pivoter intégralement. Il fut produit à 49 230 exemplaires et connu de multiples versions: mini jupe flottante lors du débarquement, chaîne pour faire exploser les mines, dents pour arracher les haies du bocage normand.
À l'origine le moteur était un WRIGHT, mais toujours pour des problèmes de production, ce fut successivement des moteurs GENERAL MOTORS puis FORD GAA qui l'équipèrent.
Moins puissant et moins blindé qu'un char tigre dernière génération, il reste néanmoins plus rapide et manoeuvrable que ce dernier.
À noter également que c'est un sherman qui équipait la 2 D.B. du Général Leclerc.

Caractéristiques: Moteur
Poids à Vide: 28 200 kg Marque: WRIGHT
Poids en charge 29 500 kg Modèle: R 975
Charge Utile: 800 kg Cylindrée 15,8 l
Longueur: 6,19 m Nombre: 9 en étoile
Largeur: 2,71 m Carburant: Essence
Hauteur: 2,79 m Puissance: 390 ch
Voie avant: 2,54 m Vitesse de rotation 2400 t/min
Voie arrière: 2,54 m Alésage: 127 mm
Garde au sol 0,43 m Course: 140 mm
Empattement: 3,82 m Allumage: 2 Magnetos
Capacité:
Consommation: 235 l
Carburant: 651 l Performance:
Huile: 34 l Vitesse: 39 km/h
Eau: NC Rampe: 60%
Équipement:
Rayon braquage: 10,70 m
Électrique: 2x12 v Autonomie: 240 km
Freinage Mécanique
Chenilles 0,41 m
Blindage 12 à 76 mm
Boite de vitesses:
Nombre: 5
Rapports transfert 3,53 et 1
Rapport pont: NC
Rapports boite: (1) 7,56
(2) NC
(3) NC
(4) 1
(5) 0,73
(AR) NC
Armement:
Canons: 1x75 mm
Mitrailleuse: 1x7,62 mm
1x12,7 mm

Photos:


Alignement de chars: (de gauche à droite)
Sherman M4A3, Sherman M4A1, M-8 HMC

Page 17 : Les véhicules : Divers

Les voitures:



néanmoins, d'autres voitures étaient également présentes comme le modèle anglais et beaucoup plus proche de nous un modèle allemand des photos ci-dessous.


Voiture anglaise et allemande presque contemporaine

Les motos:


Beaucoup de motos étaient également présentes, dont la prestigieuse Harley DAVIDSON type WLA.

Caractéristiques: Moteur
Poids à Vide: 243 kg Marque: Harley DAVIDSON
Poids en charge 330 kg Modèle: W.L.A.
Charge Utile: 120 kg Cylindrée 0,740 l
Longueur: 2,23 m Nombre: 2
Largeur: 0,92 m Carburant: Essence
Hauteur: 1,04 m Puissance: 23 ch
Voie avant: NC Vitesse de rotation NC
Voie arrière: NC Alésage: 69,85 mm
Garde au sol 0,10 m Course: 97,83 mm
Empattement: 1,46 m Allumage: Batterie
Capacité: Consommation: 6,3 l
Carburant: 12,5 l Performance:
Huile: 4,2 l Vitesse: 95 km/h
Eau: NC Rampe: 60%
Équipement: Rayon braquage: 2,20 m
Électrique: 6 v Autonomie: 190 km
Freinage A Câbles
Pneus 4.00x18 (4 plis)
Boite de vitesses:
Nombre: 3
Rapports transfert NC
Rapport pont: NC
Rapports boite: NC



L'équivalent allemand

Les avions:


Un peu plus rare, les avions d'époque nous on néanmoins fait l'honneur de quelques survols notamment le 5 juin au-dessus de Sainte Mère l'église.

Douglas C-47 Skytrain:


Envergure : 28,90 m
Longueur : 19,63 m
Moteur : 2 Pratt & Whitney R-1830-92 de 1 200 ch
Vitesse maximale : 360Km/h
Plafond : 8 045 m
Distance franchissable : 2 410 km

Le C47 appelé également "Dakota" est principalement un avion de transport (de troupe, comme de planeurs, mais aussi de petit matériel) , il est donc non armé.

Ceux que j'aurais bien aimé prendre en photo :


Ils sont passés au-dessus de nos têtes, mais pour les prendre en photo... Ce n'était pas évident :

Bristol Blenheim Mk IV


Envergure : 17,17 m
Longueur : 12,98 m
Hauteur : 2,99 m
Moteur : 2 moteurs à piston en étoile Bristol Mercury XV de 920 ch
Armement : 5 mitrailleuses de 7,7 mm ; charges offensive de 600 kg
Masse : maximum au décollage, 5.670 kg
Vitesse maximale : 428 km/h à 3.600 m
Plafond : 6.700 m
Distance franchissable : 2350 km
Équipage : 3

Le Bristol Blenheim est un bombardier léger anglais qui a volé la 1° fois le 12 avril 1935. Produit à 3.286 exemplaires dans sa version Mk. IV, le bombardier accompli de nombreux fait d'armes comme en septembre 1939, où il survola le territoire allemand et photographia la flotte à Wilhemshaven. Il sera aussi le premier, quelques jours plus tard à réaliser une mission de bombardements offensifs avec les escadrilles 107 et 110. Enfin, il sera le premier à bombarder un U-Boat le 11 mars 1940. Il restera en activité jusqu'en 1942. Il fut également l'avion ayant le plus perdu d'équipage de la RAF.

Supermarine Spitfire Mk IX


Envergure : 11.22 m
Longueur : 9.46 m
Moteur : 1 Rolls-Royce Merlin 63 de 1650 ch
Armement : 2 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 7.7 mm ; charges de bombes de 450 kg
Masse : maximum au décollage, 4310 kg
Vitesse maximale : 650 km/h à 7500 m
Vitesse ascensionnelle : 1250 m/mn
Plafond opérationnel : 11300 m
Distance franchissable : 1550 km

Sans doute le chasseur le plus connu avec le mesershmit Allemand. Créé par R.J. Mitchell le Spitfire (cracheur de feu) vola pour la première fois en 1936 et connue de nombreuses versions. Il a joué un rôle clef lors de la bataille d'Angleterre en été 1940. Il connut également une version spéciale MK XIV pour intercepter les V1, et ce dernier fut également le premier avion allié à abattre un Me 262 à réaction.

Page 18 : Normandie, terre d'histoire



D'une manière générale, la beauté de cette région frappe de par sa nature. Ainsi le fameux bocage normand semble par endroit avoir complètement échappé aux emprises du temps, et l'on peut facilement s'imaginer comment 60 ans auparavant ces derniers pouvaient provoquer les pires difficultés aux alliés pour progresser. Ce sentiment d’intemporel, je l'ai eu également lors de traversée de villages entièrement en pierres dont le charme ne peut laisser indifférent comme vous pouvez le voir sur la photo de gauche.

Même dans la ville de Caen ravagée par les batailles de l'été 1944 (43 jours de siège et de bombardements) on peu trouver des vestiges médiévaux de toute beauté comme ces 2 maisons sur la photo de droite, et que dire de ces magnifiques monuments religieux restés intact (ou en parti)

D'une manière générale, la région brille par sa beauté et par sa richesse culturelle, mariant les époques, médiévale, Renaissance, et moderne. Avec pour chaque, une histoire riche et passionnante. Ne se consacrer qu'à l'époque de la Seconde Guerre mondiale serait vraiment réducteur. N'hésitez donc pas à vous aventurer dans les nombreux autres musées de la région.
Cathédrale de Caen
Différentes époques, différents châteaux, à gauche le moyen âgé à droite la renaissance

Page 19 : Que les côtes s'embrasent!


Pourtant bien positionné, puisque de là où j'étais, je pouvais voir pas moins de 5 lieux de tir, mon seul regret fut de ne pas être en mer pour voir l'embrasement général des côtes.

Les feux d'artifice semblaient se répéter à l'infini

Page 20 : Conclusion

Conclusion:


Ce long article touche donc à sa fin. Après de longs mois passés à l'écrire, j'espère que vous avez pu prendre autant de plaisir à sa lecture que moi lors de sa réalisation. J'espère également avoir pu vous faire partager l'émotion ressentie durant des 3 jours.
8 mois après les souvenirs restent intacts, l'émotion aussi. Le devoir de mémoire qu'impose cet évènement et le contexte qui l'entour a, je le pense, été bien respecté par les manifestations officielles (de l'hommage aux vétérans à la présence de Gerhard Schröder) mais aussi par la ferveur des passionnés qui l'occasion d'un week-end nous ont fait remonter le temps.
60 ans après, nous devons notre liberté au sang versé par des femmes ou des hommes, avec ou sans uniforme qui se sont battus chacun à leur manière. Pour que ce sacrifice ne soit pas vain, nous devons nous souvenir de tout ceci, et éviter ainsi de refaire les erreurs du passé. Et bien que la paix soit une chimère utopiste, nous devons éviter ces effusions de sang inutile.

Liens:


Voici ces liens de sites fort intéressants:

Bibliographie:


Voici les titres d'ouvrages dont certains m'ont aidé à réaliser certaines parties de mon article:
  • Le débarquement et la bataille de Normandie par Jean-Bernard MOREAU édition Mémorial de Caen
  • Les véhicules américains de la libération par François BERTIN édition Ouest-France
  • OVERLORD: 6 juin 1944 - la liberté par Mister KIT et Serge SAINT-MICHEL édition Mémoire Europe (Bande dessinée)

Galerie:


Vous pouvez accéder aux photos non redimensionnées en parcourant la galerie ici